Quand les créateurs belges insufflent une luxueuse fantaisie dans l’univers du précieux.  

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Cette nouvelle marque belge &quot;easy luxury&quot;&nbsp;de sacs &agrave; usages multiples &ndash; l&rsquo;&eacute;l&eacute;gance en pierre angulaire &ndash; inscrit ses lignes g&eacute;om&eacute;triques, pratiques et sophistiqu&eacute;es dans le paysage exigeant du design belge. Fond&eacute;e par une &eacute;quipe de femmes (certaines ont fait leurs armes chez Clio Goldbrenner, qui veille discr&egrave;tement au d&eacute;veloppement business), cette collection est mixte par ses courbes essentielles et ses couleurs contemporaines. Charbel Zeidan, le directeur artistique, est architecte de formation, passionn&eacute; par le brutalisme et les constructions &eacute;pur&eacute;es caract&eacute;ristiques des ann&eacute;es 60. Le concept modulaire d&rsquo;<a href="https://www.lofficiel.be/mode/octogony-la-nouvelle-marque-de-maroquinerie-belge-a-suivre-de-pres" target="_blank">OCTOGONY</a> est carr&eacute;&nbsp;: seize formes fondamentales con&ccedil;ues en trois tailles, imbricables et d&eacute;tachables, une fabrication &eacute;thique, en Europe. Ces sacs s&rsquo;adaptent &agrave; nos multiples vies et &agrave; nos contextes &eacute;volutifs, que la journ&eacute;e soit charg&eacute;e et la soir&eacute;e l&eacute;g&egrave;re, ou le contraire.

Anne Zellien x Dirk Vander Eecken

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Avec 40 ans de carri&egrave;re dans la transcription de d&eacute;licatesse en bijoux messagers &ndash; ils sont souvent grav&eacute;s de mots calligraphi&eacute;s &ndash;, cette cr&eacute;atrice n&rsquo;est pas une d&eacute;butante et pourtant, chacune de ses collections est comme un premier bal. Elle aborde les saisons nouvelles avec un regard de jeune amoureuse, de l&rsquo;orf&egrave;vrerie et de ses contemporains. En 1975, elle a rencontr&eacute; lors de ses &eacute;tudes &agrave; l&rsquo;Acad&eacute;mie d&rsquo;Anvers Dirk Vander Eecken, artiste graphiste. Le monde les a happ&eacute;s chacun de son c&ocirc;t&eacute;, et les a r&eacute;unis pratiquement une vie plus tard. Ils ont reconnu l&rsquo;un dans l&rsquo;autre le cha&icirc;non manquant d&rsquo;une prochaine &eacute;tape de maturit&eacute;, se sont li&eacute;, ont fondu l&rsquo;or de leurs sentiments. Ensemble, &eacute;videmment, ils lancent une collection de bijoux masculins&nbsp;: le savoir-faire pr&eacute;cieux de l&rsquo;une, les extrapolations picturales de l&rsquo;autre, deux approches artistiques fusionn&eacute;es en &oelig;uvres d&eacute;licates.

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Ce projet &agrave; l&rsquo;ossature po&eacute;tique est n&eacute; d&rsquo;un cadeau d&rsquo;anniversaire, une m&acirc;choire de chat, que Marie Artamonoff et S&eacute;bastien Lacomblez avaient moul&eacute;e selon la technique de la cire perdue, avant de la couler en m&eacute;tal. Marie, dipl&ocirc;m&eacute;e en bijouterie joaillerie &agrave; Namur, m&egrave;ne d&eacute;sormais sa marque en solo, et a fait &eacute;voluer le concept qui consistait au d&eacute;part en mouler des os, des vert&egrave;bres ou des dents de requins pour en composer des bijoux forc&eacute;ment uniques. Le squelette d&rsquo;Esp&egrave;ces s&rsquo;est d&eacute;velopp&eacute;, la cr&eacute;atrice s&rsquo;est ouverte aux min&eacute;raux et aux perles de Tahiti, notamment. La nature fonde sa source d&rsquo;inspiration, qu&rsquo;elle extrapole vers les coquillages, ou fa&ccedil;onne en m&eacute;tal des moulages de peau d&rsquo;autruche, qui ressemblent &agrave; des &eacute;cailles de serpent. Elle travaille l&rsquo;or, l&rsquo;argent et le plaqu&eacute;, cr&eacute;e d&rsquo;organiques boucles d&rsquo;oreilles, des bracelets manchettes, des alliances, des chevali&egrave;res. Chaque pi&egrave;ce est fabriqu&eacute;e dans son atelier &agrave; Bruxelles, dans des m&eacute;taux qui par nature entrent dans un cycle de r&eacute;utilisation et de transmission. C&rsquo;est l&rsquo;articulation des meilleures cr&eacute;ations.

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Depuis 30 ans, cette Belge cosmopolite ancr&eacute;e &agrave; Bruxelles dessine des sacs ultrapointus, de la maroquinerie cr&eacute;ative inclassable et des gants inusables pour les plus grands noms du luxe international. Pour cultiver jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;essentiel sa signature personnelle, elle a lanc&eacute; en 2018 une maison &agrave; son nom. Intarissable sur l&#39;importance de l&#39;accessoire, elle l&rsquo;int&egrave;gre et le dissocie du v&ecirc;tement. Comment accomplit-elle ce prodige de sophistication paradoxale&nbsp;? Gr&acirc;ce &agrave; ses &quot;Pockets&quot;, concept de sacs en forme de poches pour ne pas d&eacute;former celles de sa veste, mais pour tout y fourrer sans s&rsquo;encombrer la silhouette ou les mains. Les diff&eacute;rents formats et les mati&egrave;res compl&eacute;mentaires &ndash; cuirs lisses, clout&eacute;s, m&eacute;tallis&eacute;s, en mouton boucl&eacute;, effet serpent glossy, s&rsquo;accumulent et se superposent, objets ludiques, indispensables, et parce qu&rsquo;ils sont intelligents, ind&eacute;modables.&nbsp;

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Cette cr&eacute;atrice ind&eacute;pendante cr&eacute;e des souliers et bottines &agrave; la f&eacute;minit&eacute; harmonieuse d&#39;un trait au classicisme d&eacute;licatement d&eacute;cal&eacute;, passionn&eacute;ment li&eacute;s &agrave; la Belgique, fabriqu&eacute;s dans les meilleurs cuirs italiens au sein d&rsquo;ateliers familiaux au Portugal qui travaillent pour de grandes maisons de luxe. Philosophe du soulier, Val&eacute;rie Bourgoin pense l&rsquo;&eacute;quilibre des chaussures comme une mission d&rsquo;architecture, avec un dessin &eacute;quilibr&eacute; et esth&eacute;tique pour offrir une d&eacute;marche souple. Dans chaque mod&egrave;le, une pièce de mousse est placée sous la plante des pieds pour absorber les chocs des d&eacute;placements. Le design peut &ecirc;tre pointu, l&rsquo;usage est doux. Le luxe, subtil et sans ostentation, se cultive dans les d&eacute;tails, les finitions, les coutures, l&rsquo;exigence technique. Les mod&egrave;les sont d&eacute;clin&eacute;s en demi-pointures, pour un confort sans demi-mesure.

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Maison anversoise de lunetterie haut de gamme et parall&egrave;lement d&rsquo;horlogerie esth&eacute;tique et performante, dont les pi&egrave;ces sont 100% con&ccedil;ues en Belgique, Komono d&eacute;veloppe les innovations comme une respiration et collabore r&eacute;guli&egrave;rement avec des artistes cot&eacute;s. Parmi les premi&egrave;res marques &agrave; inaugurer une ligne de lunettes &eacute;coconscientes, elle excelle dans la correction visuelle, les solaires sexys et de haute qualit&eacute;, et m&ecirc;me les masques de ski, fiables et design. La plupart des mod&egrave;les sont unisexes et fabriqu&eacute;s artisanalement. Les montres sont pens&eacute;es comme des accessoires performants, color&eacute;s, d&rsquo;une ing&eacute;nierie irr&eacute;prochable, l&eacute;g&egrave;res et atypiques. En les cumulant, on obtient une vision claire du temps qui tourne. C&rsquo;est la po&eacute;sie belge de la minutie.&nbsp;

Baby Turns Blue (4).jpg

Form&eacute;e &agrave; la Cambre Mode[s], Milena Walter a lanc&eacute; sa premi&egrave;re ligne d&rsquo;accessoires alors qu&rsquo;elle &eacute;tait encore &eacute;tudiante. Sous sa griffe f&eacute;tichic, elle cultive une esth&eacute;tique sulfureuse et luxueuse, cr&eacute;e des harnais, chokers et ceintures en &quot;cuir&quot;&nbsp;de pomme produit en Italie. Toutes les pi&egrave;ces de sa collection, vegan et haut de gamme, sont fabriqu&eacute;es &agrave; la main dans son atelier &agrave; Paris. La mati&egrave;re utilis&eacute;e, l&rsquo;Apple Skin, est durable dans les deux sens du terme, puisqu&rsquo;en plus, elle r&eacute;siste au temps. Tous les composants sont choisis pour leur qualit&eacute; irr&eacute;prochable, et la production est &eacute;quilibr&eacute;e pour annuler ou minimiser l&#39;empreinte &eacute;cologique de la marque. Mais l&rsquo;impact visuel, lui, porte longtemps ses fruits.&nbsp;

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Il y a 10 ans, Michael Happ&eacute;, ing&eacute;nieur de formation passionn&eacute; d&rsquo;ing&eacute;nierie et petit-fils de Crew Chief dans les Flying Tigers, a fond&eacute; sa marque de montres qui montent aussi haut dans la gamme que les avions qui le fascinent dans le ciel. Belgo-Am&eacute;ricain, il travaille sans rel&acirc;che &agrave; sortir l&rsquo;horlogerie haute performance des aiguilles du trop vu. Chronom&egrave;tres high-tech qui tournent douze heures durant pour les plus endurants, tachym&egrave;tres et alarmes, cet explorateur des prodiges m&eacute;caniques innove &agrave; chaque mod&egrave;le. Il cr&eacute;e des montres sp&eacute;ciales taill&eacute;es pour la recherche spatiale, pour les plus abyssales profondeurs oc&eacute;aniques, pour Mars (et &ccedil;a marche), pour l&rsquo;aventure avec des cartes secr&egrave;tes grav&eacute;es &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re, pour tous les voyages initiatiques. Tac.&nbsp;&nbsp;

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C&rsquo;est une histoire de famille, de tradition qui sait aussi prendre les chemins de traverse de la cr&eacute;ation. Denis Van Esser et ses deux fils Anthony et Alexander sont, on l&rsquo;imagine, des bijoutiers passionn&eacute;s, dot&eacute;s d&rsquo;un talent en or. Notamment pour interpr&eacute;ter la joaillerie dans toutes les couleurs de la faune, avec un bestiaire pr&eacute;cieux d&rsquo;animaux con&ccedil;us pour animer des boutons de manchettes. Gr&acirc;ce &agrave; une technique artisanale de travail de l&rsquo;&eacute;mail, expertise ma&icirc;tris&eacute;e par peu de maisons, les serpents envo&ucirc;tants, pandas mignons ou poissons exotiques revisitent le luxe en pi&egrave;ces &agrave; la signature personnelle et d&eacute;cal&eacute;e. Plut&ocirc;t port&eacute;&middot;e sur les lignes graphiques architecturales&nbsp;? D&rsquo;autres pi&egrave;ces &agrave; dents g&eacute;om&eacute;triques compl&egrave;tent la m&eacute;canique impeccable de cette joaillerie nouvelle g&eacute;n&eacute;ration.&nbsp;

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Fran&ccedil;aise aux racines gantoises, Marie Martens a lanc&eacute; en 2014 sa marque mix d&rsquo;inspirations &quot;Paris chic&quot;&nbsp;et &quot;d&eacute;complex&eacute;e Belgique&quot;. Dans sa patte, le luxe se niche dans la qualit&eacute; des d&eacute;tails, et le pr&eacute;cieux, dans le d&eacute;calage &ndash; parfois le second degr&eacute; &ndash; en filigrane de ses cr&eacute;ations. Sacs, accessoires et foulards se distinguent par des couleurs candy ou plus sobres, sont servis par un design qui distingue chaque pi&egrave;ce. Taill&eacute;s pour une vie de nomade urbaine (comprendre &quot;courir d&rsquo;un rendez-vous professionnel &agrave; la cr&egrave;che en attendant une soir&eacute;e filles puis un week-end &agrave; la campagne avec full wifi&quot;), les sacs, m&ecirc;me les petits formats, sont r&eacute;fl&eacute;chis pratiques et r&eacute;sistants. Ce qui les rend irr&eacute;sistibles.

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Chrysina Resplendens n&rsquo;est pas une ic&ocirc;ne du cin&eacute;ma belge ou une beaut&eacute; m&eacute;di&eacute;vale peinte dans un mus&eacute;e brugeois&nbsp;: c&rsquo;est un scarab&eacute;e bousier, dor&eacute; et rare. Interpr&eacute;t&eacute; en bijou par une joailli&egrave;re belge qui d&eacute;ploie ses ailes pr&eacute;cieuses, ce porte-bonheur antique est suppos&eacute; apporter sagesse, respect et protection, et ce dont on est s&ucirc;r ici, des merveilles de d&eacute;coration. Baptis&eacute;e The Goldbeetle, cette collection de pi&egrave;ces d&#39;art serties de pierres pr&eacute;cieuses butinent la tsavorite, la tourmaline, l&rsquo;indigolite, le grenat violet royal, l&#39;aigue-marine, le grenat mandarin au nom si gourmand. Avec humour et glamour, ces petites b&ecirc;tes luxueuses se sont pos&eacute;es le temps d&rsquo;une campagne sur les dessins de l&rsquo;illustratrice Klaartje Busselot, avant de nous chatouiller la peau de bonheur, avec un peu de chance, pour toujours.&nbsp;

Valérie Kools Fontibus (4).jpeg

S&oelig;ur spirituelle de Midas, cette artiste aux doigts d&rsquo;or exerce la profession rare et pr&eacute;cieuse de doreuse-ornemaniste. Quand d&rsquo;autres se dorent la pilule, elle restaure du mobilier fran&ccedil;ais, russe et italien dat&eacute; du VIIe au XXe si&egrave;cle, et redore le blason de demeures d&rsquo;exception en les d&eacute;corant &agrave; la feuille d&rsquo;or, d&rsquo;argent, de cuivre ou d&rsquo;aluminium. Pour orner les fen&ecirc;tres de la Fondation Boghossian, elle a utilis&eacute; 27 000 feuilles d&rsquo;or. Elles se ramassent &agrave; la pelle, mais ne restent pas lettres mortes. Pour Val&eacute;rie, cr&eacute;er des bijoux serait presque un hobby. La premi&egrave;re fois, elle a dor&eacute; une moule g&eacute;ante de 2,5 m&egrave;tres de haut &agrave; l&rsquo;occasion de &quot;Bruxelles Capitale Europ&eacute;enne de la Gastronomie&quot;. Depuis, elle dore des moules de taille plus conventionnelle, des hu&icirc;tres Colchester, des Saint-Jacques, et les monte en colliers qui sont des tr&eacute;sors de second degr&eacute;.&nbsp;

12 marques belges d'accessoires de luxe à connaître absolument

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