Cannes, son autre festival, ses bons plans pour un trip hors croisette.

"L&agrave; c&rsquo;est la r&eacute;sidence secondaire de l&rsquo;&eacute;mir du Qatar, quand il d&eacute;barque en &eacute;t&eacute; y a des gardes &agrave; chaque porte, et l&agrave;-bas au fond &agrave; l&rsquo;horizon c&rsquo;est la Villa Domergue, c&rsquo;est l&agrave; que le jury du festival de Cannes d&eacute;lib&egrave;re"&hellip; Enfin plus maintenant, le lieu est d&eacute;sormais tenu secret, mais des anecdotes comme celles-l&agrave;, mon chauffeur de taxi m&rsquo;en d&eacute;bite dix &agrave; la minute, en me conduisant prestement &agrave; l&rsquo;h&ocirc;tel (Okko) o&ugrave; je s&eacute;journerai pendant trois jours, le temps du festival. Non, pas le <a href="https://www.lofficiel.be/nl/tags/festival-de-cannes" target="_blank" rel="noopener">festival de Cannes</a>, dont l&rsquo;aura se fait sentir &agrave; chaque coin de rue (fresques street art, photos "Avoir 20 ans sur la Croisette" dans tout le centre-ville&hellip;) : l&rsquo;autre festival. Les Plages &Eacute;lectroniques. Mais si, on t&rsquo;en parlait <a href="https://www.lofficiel.be/art-culture/cannes-sous-le-palais-le-festival-les-plages-electroniques" target="_blank" rel="noopener">ici</a>. Il vient d&rsquo;ailleurs d&rsquo;&ecirc;tre &eacute;lu "meilleur festival (&eacute;lectro) fran&ccedil;ais" par DJ Mag, le fameux magazine londonien prescripteur en mati&egrave;re de clubbing. Meilleur, c&rsquo;est-&agrave;-dire 45e de leur top 100, derri&egrave;re pas mal de festivals n&eacute;erlandais et croates&hellip; et derri&egrave;re Tomorrowland &eacute;videmment (n&deg;1, pas moins). Une v&eacute;ritable cons&eacute;cration pour ce festival qui s&rsquo;enorgueillit donc d&rsquo;&ecirc;tre "la plus grande beach party de France", dans une ville o&ugrave; on a plus l&rsquo;habitude de parader en Bugatti et de mater son reflet dans les vitrines des boutiques Dior et Chanel que de s&rsquo;enjailler sur du Hamza ou du Blessed Madonna.

Le chauffeur me d&eacute;pose devant l&rsquo;h&ocirc;tel sous un ciel lourd mais il me rassure : "Ici &agrave; Cannes quand il pleut &ccedil;a dure cinq minutes", et le temps de d&eacute;poser mon sac &agrave; la r&eacute;ception, le ciel se d&eacute;gage. On fait un tour du bloc avant de rejoindre le festival, et quel bonheur de tomber sur la <a href="https://www.autourdunlivre.com/" target="_blank" rel="noopener">librairie</a> "Autour d&rsquo;un livre&hellip;" &agrave; deux rues de l&agrave; : une librairie de quartier qui s&rsquo;est fait conna&icirc;tre bien au-del&agrave; de Cannes pendant le confinement, pour son refus de fermer malgr&eacute; les astreintes et les descentes de police. Une poche de r&eacute;sistance en pleine baie des anges, une bulle de belles lettres au milieu du bling-bling &ndash; c&rsquo;&eacute;tait l&rsquo;instant "shopping malin" &agrave; Cannes, mais le fest nous attend.

Saucegod et EDM
On d&eacute;boule au Palais&nbsp;: celui des Festivals, au bord de la playa, avec le tapis rouge qui reste l&agrave; toute l&rsquo;ann&eacute;e pour se prendre pour une star/en selfie, c&rsquo;est gratuit. On est vendredi soir avec l&rsquo;ambiance idoine, les gens sont chauds et beaux, le Get 27 coule &agrave; flots. On arrive juste &agrave; temps dans le carr&eacute; VIP pour mater notre h&eacute;ros national, celui qu&rsquo;on appelle le Saucegod, le king du pull up &agrave; la belge, le VRP du Hennessy et du sirop de cod&eacute;ine, le seul de nos compatriotes qui remplit Bercy en trois jours, avec Damso et Ang&egrave;le. Comme tout bon rappeur qui se respecte le mec d&eacute;roule ses tubes sans temps mort ni chichis (pour la chicha ch&eacute;pas), avec un gros climax comme aux Ardentes : le tr&egrave;s house/pop "Fade Up", tout le monde les bras en l&rsquo;air, la f&ecirc;te peut vraiment commencer.
"Les pieds dans le sable, la t&ecirc;te dans le son", nous avait pr&eacute;venu Matthieu Corosine, le producteur (avec sa soci&eacute;t&eacute; Panda Events) du festival, et de fait c&rsquo;est possible, pour la sc&egrave;ne "Plage" du moins : nombreux&middot;ses sont celles et ceux qui profitent du spot, assez enchanteur mais fallait-il le pr&eacute;ciser, pour se rafra&icirc;chir tout en profitant des dj sets et des concerts. "C&rsquo;est le seul festival en France qui propose une telle exp&eacute;rience", rench&eacute;rit notre interlocuteur, et c&rsquo;est s&ucirc;r que l&rsquo;exp&eacute;rience vaut le d&eacute;placement : un mot-cl&eacute;, d&rsquo;ailleurs, qui nous sera ass&eacute;n&eacute; plusieurs fois pendant le s&eacute;jour, et dont Panda Events s&rsquo;est fait la sp&eacute;cialit&eacute; &ndash; des Plages &Eacute;lectroniques en passant par le <a href="https://www.mogafestival.com/fr" target="_blank" rel="noopener">Moga</a> &agrave; Caparica au Portugal et &agrave; Essaouira au Maroc. "L&rsquo;id&eacute;e ici et au Moga, c&rsquo;est vraiment d&rsquo;offrir une vraie valeur ajout&eacute;e, qui va mettre en lumi&egrave;re la destination, en exploitant le potentiel culturel, historique et patrimonial de la ville". Et de rester plus ou moins "&agrave; taille humaine", ici 20 000 personnes max. par jour, de quoi rester "dans la convivialit&eacute;", et d&rsquo;assurer une certaine "fluidit&eacute;" entre chacune des huit sc&egrave;nes du festival&hellip;
Headliners oblige, c&rsquo;est au niveau de la sc&egrave;ne "Plage" que se masse le gros du public pendant ces trois jours, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse d&rsquo;Armin Van Buuren, de DJ Snake ou de Tale of Us : le premier aura donn&eacute; des airs de Tomorrowland &agrave; la Croisette et le deuxi&egrave;me occasionn&eacute; un beau bordel &agrave; base de gros drops et de tubes plan&eacute;taires ("Lean On" de Major Lazer, c&rsquo;est aussi lui)&hellip; Quant aux troisi&egrave;mes (un duo) ils auront cl&ocirc;tur&eacute; le festival en beaut&eacute;, avec leur techno classieuse et leurs visuels bien fractals&hellip; Mais &agrave; c&ocirc;t&eacute; de ces grosses t&ecirc;tes d&rsquo;affiche qui &agrave; elles seules auront ramen&eacute; pas mal de monde, il y avait de quoi faire niveau d&eacute;couvertes : on pense &agrave; la DJ hispano-cubaine <a href="https://www.instagram.com/toccororo/?hl=fr" target="_blank" rel="noopener">Toccororo</a> qui a bien chauff&eacute; le Solarium tout en haut du Palais avec son mix de house, d&rsquo;afro beats et de footwork, et &agrave; l&rsquo;impr&eacute;visible Marea Stamper alias <a href="https://www.instagram.com/theblessedmadonna/?hl=fr" target="_blank" rel="noopener">The Blessed Madonna</a>, dont les remixes s&rsquo;arrachent chez les stars, de Robyn &agrave; Dua Lipa. De l&rsquo;EDM fa&ccedil;on Armin Van Buuren &agrave; l&rsquo;hyperpop d&rsquo;<a href="https://www.instagram.com/el0000i/" target="_blank" rel="noopener">ELOI</a> (future star), cette premi&egrave;re soir&eacute;e aux Plages aura tenu toutes ses promesses. Il est pass&eacute; minuit, l&rsquo;after bat son plein dans le Salon des Ambassadeurs au sein m&ecirc;me du Palais&nbsp;: on rentre se coucher, des visites touristiques nous attendent le lendemain.&nbsp;

"Le headliner, c&rsquo;est la ville"&hellip; et la mer
"Aux Plages comme &agrave; Moga, on a un public qui ne vient pas forc&eacute;ment que pour le line-up, mais pour passer un bon moment, rencontrer des gens, et d&eacute;couvrir ce qu&rsquo;il y a autour". Ici les &icirc;les de L&eacute;rins, le joli village de Mougins, voire Nice, Grasse, Monaco, et on en passe. Pas que le festival ne soit qu&rsquo;un pr&eacute;texte pour se payer du bon temps dans "la ville la plus glamour de France", mais en tout cas il sert de produit d&rsquo;appel pour les offices du tourisme du s&eacute;rail : une fa&ccedil;on d&rsquo;attirer un autre public que celui habitu&eacute; aux yachts et aux Porsche cayenne, plus jeune et moins privil&eacute;gi&eacute; (le ticket d&rsquo;entr&eacute;e reste tout &agrave; fait abordable). "Ce n&rsquo;est pas un festival de luxe : disons qu&rsquo;on se positionne comme un event &lsquo;premium&rsquo;, plut&ocirc;t lifestyle, o&ugrave; on fait la f&ecirc;te en profitant de l&rsquo;exp&eacute;rience qu&rsquo;offre la ville". Direction donc, pour d&eacute;buter cette deuxi&egrave;me journ&eacute;e de festival, l&rsquo;&icirc;le Saint-Honorat qui se trouve juste en face de la c&ocirc;te cannoise&hellip; Avec un petit crochet &agrave; l&rsquo;<a href="https://www.cannes.com/fr/culture/musees-et-expositions/ecomusee-sous-marin.html" target="_blank" rel="noopener">&eacute;comus&eacute;e sous-marin</a> imagin&eacute; par le sculpteur anglais Jason deCaires Taylor, &agrave; quelques dizaines de m&egrave;tres au large de l&rsquo;&icirc;le Sainte-Marguerite. Un mus&eacute;e, si on veut&nbsp;: il s&rsquo;agit donc de six sculptures compl&egrave;tement submerg&eacute;es, &agrave; cinq m&egrave;tres de profondeur, que l&rsquo;on peut admirer &agrave; condition de savoir nager. On y va en <a href="https://www.blacktenders.fr/" target="_blank" rel="noopener">speed boat</a>, le masque est fourni, &agrave; chacun.e ensuite de trouver les statues sous les bateaux de plaisance, tr&egrave;s nombreux dans ce pertuis d&rsquo;eau cristalline qui s&eacute;pare les deux &icirc;les&hellip;
On d&eacute;barque ensuite sur l&rsquo;&icirc;le Saint-Honorat, un bel &eacute;crin de verdure r&eacute;put&eacute; pour son <a href="https://excellencedelerins.com/fr/" target="_blank" rel="noopener">vin</a>, celui que produisent les moines b&eacute;n&eacute;dictins de l&rsquo;<a href="https://abbayedelerins.com/site/fr/" target="_blank" rel="noopener">Abbaye</a>, qui tr&ocirc;ne fi&egrave;rement, depuis 16 (!) si&egrave;cles, au milieu de ce petit paradis. Il fait chaud, calme, on se balade entre les superbes pins parasols en cogitant sur l&rsquo;existence &agrave; d&eacute;faut de suivre la r&egrave;gle de Saint Beno&icirc;t ("ora et labora" = "prie et travaille"), notre ventre gargouillant en pensant au cabillaud qui nous attend, &agrave; la terrasse de <a href="https://www.cannes-ilesdelerins.com/fr/restaurant-la-tonnelle/" target="_blank" rel="noopener">La Tonnelle</a>, le seul resto de l&rsquo;&icirc;le qui jouit d&rsquo;une vue imprenable sur la baie de Cannes et l&rsquo;&icirc;le Sainte-Marguerite.

Du Suquet &agrave; DJ Snake
Apr&egrave;s une pause digestive bienvenue que l&rsquo;on mettra &agrave; profit pour visiter le vieux port et son march&eacute; Forville (o&ugrave; l&rsquo;on vous conseille de go&ucirc;ter aux beignets de fleurs de courgettes, frits sur place dans une ambiance pagnolesque), on monte dans le <a href="https://www.cannes-france.com/decouvrir-visiter/quartiers/le-suquet/" target="_blank" rel="noopener">Suquet</a> et ses ruelles en zig-zag, &agrave; l&rsquo;aff&ucirc;t de ce qui fait le charme d&rsquo;une cit&eacute; trop souvent cantonn&eacute;e &agrave; sa Croisette, ses h&ocirc;tels de prestige et ses stars du septi&egrave;me art. Ici le temps s&rsquo;arr&ecirc;te, le cadre est pittoresque, le visiteur moins m&rsquo;as-tu-vu, et l&rsquo;on se prom&egrave;ne, au hasard des venelles, tel un Monsieur Hulot (une fresque le repr&eacute;sente, sur la fa&ccedil;ade du "<a href="https://www.cannes.com/fr/culture/musees-et-expositions/suquet-des-artistes.html" target="_blank" rel="noopener">Suquet des Art(iste)s</a>", un espace insolite (une ancienne&hellip; morgue) destin&eacute; &agrave; promouvoir la cr&eacute;ation plastique contemporaine). De l&agrave;, encore plus haut, on se prend en photo sur l&rsquo;esplanade de l&rsquo;&eacute;glise Notre-Dame-d&rsquo;Esp&eacute;rance, qui jouit d&rsquo;une vue imprenable sur toute la c&ocirc;te, avec les lettres CANNES comme &agrave; Hollywood, et les beats du festival qui r&eacute;sonnent, au loin, comme un rappel &agrave; l&rsquo;ordre. Il est temps de redescendre, d&rsquo;aller passer une deuxi&egrave;me soir&eacute;e aux Plages, o&ugrave; l&rsquo;on verra : Babysolo33 (encore de l&rsquo;hyperpop, soit un mix de bluettes teen et d&rsquo;&eacute;lectro acide), Lujipeka (qui arrivera sur la sc&egrave;ne "Plage" directement de l&rsquo;eau, en bateau) et bien s&ucirc;r DJ Snake, impressionnant quand il s&rsquo;agit de mettre le souk &agrave; grands renforts de bangers et de "FAITES DU BRUIIIIIT". Haut la main le live le plus f&eacute;d&eacute;rateur de ces trois jours de festival&hellip; &agrave; d&eacute;faut d&rsquo;&ecirc;tre le plus subtil et nuanc&eacute;. &nbsp;&nbsp;

Picasso avant la fin
Enfin, Mougins. On est dimanche, dernier jour du festival, et on profite de la matin&eacute;e pour aller voir ce croquignolet village, celui o&ugrave; <a href="https://www.lofficiel.be/mode/pablo-picasso-13-fois-ou-la-mode-s-est-inspiree-de-l-artiste-peintre" target="_blank" rel="noopener">Pablo Picasso</a> a pass&eacute; les derni&egrave;res ann&eacute;es de sa vie, de 1961 &agrave; 1973. Tout ici, d&rsquo;ailleurs, nous le rappelle&nbsp;: de l&rsquo;imposante t&ecirc;te sculpt&eacute;e du peintre &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e du village sign&eacute;e Gabriel Sterck &agrave; l&rsquo;expo du photographe et ami Andr&eacute; Villers au lavoir en passant par le centre d&rsquo;art o&ugrave; a lieu en ce moment une <a href="https://centredartmougins.com/les-expositions/" target="_blank" rel="noopener">magnifique expo</a> consacr&eacute;e &agrave; ses gravures, Picasso est partout en cette ann&eacute;e de c&eacute;l&eacute;bration (<a href="https://mouginstourisme.com/50-ans-de-la-disparition-de-picasso-a-mougins/" target="_blank" rel="noopener">les 50 ans de sa mort</a>). Visites comment&eacute;es "sur les pas du ma&icirc;tre" (dont celle de sa chambre de l&rsquo;ex-h&ocirc;tel Vaste Horizon o&ugrave; il a s&eacute;journ&eacute; entre 1936 et 1938, en compagnie de ses copains Man Ray, Paul Eluard et Max Ernst), projections, parcours "Regards sur Picasso" : on vient &agrave; Mougins pour chiller loin de la foule du littoral mais donc aussi pour se cultiver, et franchement l&rsquo;excursion vaut le d&eacute;tour. Apr&egrave;s un crochet au <a href="https://centrephotographiemougins.com/" target="_blank" rel="noopener">Centre de la photographie</a> (belle expo Harold Feinstein) et dans les ateliers d&rsquo;artistes locaux qui peuplent les charmantes ruelles de ce doux village carte postale, retour &agrave; Cannes pour la derni&egrave;re ligne droite du festival.

On arrive juste &agrave; temps pour l&rsquo;Open Water Party de l&rsquo;apr&egrave;s-midi, soit une grosse bamboule dans l&rsquo;eau, o&ugrave; les festivaliers ont sorti leur bou&eacute;e et s&rsquo;aspergent sur le beat&nbsp;: c&rsquo;est bon enfant et &ccedil;a r&eacute;veille, surtout qu&rsquo;il n&rsquo;y a pas que le BPM qui tape &agrave; cette heure de z&eacute;nith. On commence &agrave; comprendre ce que voulait nous dire l&rsquo;orga&nbsp;: c&rsquo;est vrai, ce festival n&rsquo;a pas grand-chose &agrave; voir avec Werchter ou les Vieilles Charrues, ces events mastodontes o&ugrave; "tu passes trois jours dans un champ avant de rentrer &agrave; la maison" : "Notre volont&eacute; c&rsquo;est de proposer un truc diff&eacute;rent, un peu lifestyle et &agrave; la carte, o&ugrave; tu viens te faire des potes, o&ugrave; tu vas au resto &agrave; midi puis &agrave; la plage, on est vraiment dans un autre d&eacute;lire". Ce dimanche on a donc barbot&eacute; en s&rsquo;amusant comme des (grands) enfants, on a enfin d&eacute;couvert apr&egrave;s trois jours la fameuse "sc&egrave;ne secr&egrave;te" (elle &eacute;tait bien cach&eacute;e, dans l&rsquo;atrium d&rsquo;un sous-sol du Palais)&nbsp; et on a kiff&eacute; le "piano boom boom" de <a href="https://www.instagram.com/mezerg/" target="_blank" rel="noopener">Mezerg</a>, un type qui joue de la techno avec ses pieds et son clavier. "Alors, vous avez aim&eacute; votre s&eacute;jour &agrave; Cannes ?", nous demande le taximan au sortir de l&rsquo;h&ocirc;tel, apr&egrave;s ces trois jours de d&eacute;couvertes musicales et culturelles qui nous ont laiss&eacute; entrevoir une autre facette de la Croisette&hellip; "Il fait bon vivre ici quand m&ecirc;me, vous trouvez pas ?" : on acquiesce en s&rsquo;installant &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re de sa berline, un peu cuit mais content&hellip; Il n&rsquo;y a donc pas qu&rsquo;un festival &agrave; Cannes, ni qu&rsquo;une fa&ccedil;ade de palaces o&ugrave; pavanent les nababs. Sous le Palais, Les Plages &Eacute;lectroniques, ou comment Cannes se r&eacute;invente en nouvelle terre d&rsquo;accueil du clubbing &agrave; la coule.
&nbsp;
Prochaine &eacute;dition des Plages &Eacute;lectroniques les 16-17+18 ao&ucirc;t 2024&nbsp;: <a href="http://www.plages-electroniques.com" target="_blank" rel="noopener">www.plages-electroniques.com</a>
<a href="http://www.cotedazurfrance.fr" target="_blank" rel="noopener">www.cotedazurfrance.fr</a>

On est allé à Cannes et aux Plages Électroniques

Tags

Articles associés

Art & Culture

Cannes : sous le Palais, le festival Les Plages Électroniques

Voyages

Le Carlton Cannes réouvre ses portes... et c'est grandiose !

Mode

Festival de Cannes : les looks les plus iconiques de tous les temps

Recommandé pour vous

Art & Culture

Quatre films de Luca Guadagnino à voir absolument après "Challengers"

People

Le couple Sophia Bush et Ashlyn Harris en 8 dates clés

Mode

Chanel Croisière 2025 : cap sur Marseille avec une collection sur le thème de la mer

Food

Recette : le cocktail à l’allure minimaliste, à siroter au printemps

Voyages

Bruxelles accueille le Corinthia, son tout premier palace

Beauté

Orebella : ce qu'il faut savoir sur la nouvelle marque beauté de Bella Hadid

Mode

L'OFFICIEL Belgique vous dévoile les coulisses du MET Gala

Beauté

14 crèmes solaires quotidiennes qui ne feront pas couler le maquillage