Avec pour point de départ l’écologie et le confort, Thalys présente ses nouveaux trains, dont la rénovation était dans les tuyaux depuis longtemps. De quoi donner envie aux voyageurs de s’évader à nouveau, alors que la crise sanitaire s’éternise.

Projet de longue date&nbsp;repouss&eacute; &agrave; plusieurs reprises &agrave; cause de la crise sanitaire, le lifting des trains Thalys, toujours plus adapt&eacute;s &agrave; l&rsquo;exp&eacute;rience client, et plus responsables sur le plan &eacute;cologique, verra enfin le jour au mois de septembre prochain, avec la mise sur les rails de nouveaux trains rouges. Rencontre avec Axel Enthoven, designer belge qu&rsquo;on ne pr&eacute;sente plus, &agrave;&nbsp;l&rsquo;origine de cette r&eacute;novation d&rsquo;envergure, la seconde de la marque, et Charles Bernheim, Directeur des services au sein de Thalys.

Comment s&rsquo;est pass&eacute;e la rencontre avec Thalys ?

Axel Enthoven : J&rsquo;ai eu la chance de faire la premi&egrave;re r&eacute;novation, qui est actuelle pour l&rsquo;instant, avec un co-designer fran&ccedil;ais. Pour cette seconde r&eacute;novation, on a travaill&eacute; avec Matali Crasset, cela a dur&eacute; tr&egrave;s longtemps &agrave; cause du Covid. Comme je connaissais toutes les personnes du projet pr&eacute;c&eacute;dent, nous avions toutes les connaissances du v&eacute;hicule, ce qui nous donnait une facilit&eacute; plus importante que d&rsquo;autres coll&egrave;gues. La premi&egrave;re r&eacute;novation s&rsquo;&eacute;tant tr&egrave;s bien pass&eacute;e et ayant tenu longtemps, je crois que l&rsquo;exp&eacute;rience a jou&eacute; pour le nouveau projet.

Charles Bernheim : On a quand m&ecirc;me fait un appel d&rsquo;offres quand on a voulu faire cette deuxi&egrave;me r&eacute;novation. Et c&rsquo;est Yellow Window qui l&rsquo;a remport&eacute;e. De notre c&ocirc;t&eacute;, la collaboration a &eacute;t&eacute; excellente avec Yellow Window, car d&rsquo;abord on a retenu le design propos&eacute;, et aujourd&rsquo;hui je pense que le r&eacute;sultat est vraiment quasi identique au design qu&rsquo;on a retenu lors de l&rsquo;appel d&rsquo;offres. Et puis, il y a eu une tr&egrave;s bonne collaboration avec nos sous-traitants, notamment les fabricants des si&egrave;ges ou des am&eacute;nagements int&eacute;rieurs. On a &eacute;t&eacute; accompagn&eacute; par Yellow tout au long du projet de mani&egrave;re tr&egrave;s rapproch&eacute;e et tr&egrave;s positive.

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Parlez-nous du design que vous avez imagin&eacute; pour les trains Thalys.

Axel Enthoven : La base du design est bas&eacute;e sur une &eacute;tude marketing qui a &eacute;t&eacute; faite il y a longtemps, mais qui a &eacute;t&eacute; refaite pour la r&eacute;novation, parce qu&rsquo;il faut adapter son style dans le futur. Il ne faut pas oublier que c&rsquo;est quand m&ecirc;me un v&eacute;hicule qui tient longtemps. La r&eacute;novation pr&eacute;c&eacute;dente date d&rsquo;il y a d&eacute;j&agrave; 15 ans. La vie d&rsquo;un train c&rsquo;est entre 40 et 50 ans, donc il s&rsquo;agit d&rsquo;&ecirc;tre tr&egrave;s vigilent et de voir comment les mati&egrave;res vieillissent, et &agrave; quel moment il faut r&eacute;nover. Aussi, nous n&rsquo;avons pas eu l&rsquo;occasion de cr&eacute;er l&rsquo;ext&eacute;rieur, donc nous avons d&ucirc; utiliser les v&eacute;hicule existants, ce qui est d&rsquo;un point de vue &eacute;cologique id&eacute;al parce que les mati&egrave;res tiennent longtemps, mais il s&rsquo;agit donc de r&eacute;nover enti&egrave;rement l&rsquo;int&eacute;rieur avec toutes les contraintes que cela comprend, comme les d&eacute;cisions prisent dans le pass&eacute; &ndash; la grandeur des fen&ecirc;tres, les passages, le gabarit. Disons que c&rsquo;est une architecture d&rsquo;int&eacute;rieur plut&ocirc;t que la globalisation enti&egrave;re. Le briefing demande aussi d&rsquo;avoir +7% de places assises, ce qui am&egrave;ne aussi plus de bagages. Il faut donc vraiment se creuser la t&ecirc;te pour garder le confort qui est quand m&ecirc;me pr&eacute;dominant chez Thalys. Tenir compte de toutes ces contraintes, cela a &eacute;t&eacute; un challenge qui a pris son temps car c&rsquo;est un travail fait au millim&egrave;tre. Le but &eacute;tait de ne surtout pas toucher &agrave; un confort existant, au contraire m&ecirc;me et essayer de l&rsquo;am&eacute;liorer, et c&rsquo;est ce que nous avons essay&eacute; de faire en gardant un autre emplacement. Finalement, je crois que &ccedil;a a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s bien r&eacute;ussi. Nous sommes pass&eacute;s &agrave; un confort plus actif que passif, parce qu&rsquo;il y a beaucoup de voyageurs professionnels qui aiment bien travailler sur leur ordinateur, ce qui demande une assise plus droite que dans le pass&eacute;, tout en gardant un angle de repos. Mais l&rsquo;accent a &eacute;t&eacute; surtout mis sur le confort pour pouvoir travailler, discuter ou se retirer.

Charles Bernheim : Nous Thalys, on voulait garder l&rsquo;identit&eacute; de notre train rouge, le c&ocirc;t&eacute; chaleureux avec plus de &quot;contemporalit&eacute;&quot;, et plus de luminosit&eacute;. C&rsquo;&eacute;tait les directives qu&rsquo;on a donn&eacute;, mais on voulait garder notre ADN de base.

Axel Enthoven : Tout en gardant l&rsquo;accessibilit&eacute;, qui est fondamentale, c&rsquo;est la base du design que le confort soit respect&eacute;, mais aussi la mobilit&eacute; dans le v&eacute;hicule, d&rsquo;avoir des passages&hellip; Et l&agrave; dans le d&eacute;partement bar, on a d&ucirc; retravailler toutes ces pens&eacute;es pour qu&rsquo;il n&rsquo;y ait pas de gens qui bloquent l&rsquo;entr&eacute;e ou la sortie, qu&rsquo;il y ait un bon aper&ccedil;u, que le personnel puisse bien circuler, et tout cela en gardant les mesures d&eacute;cid&eacute;es au d&eacute;part, mais en rajoutant quand m&ecirc;me des si&egrave;ges. Tout cela, c&rsquo;est comme un chainon, vous enlevez un &eacute;l&eacute;ment et il faut retravailler le reste.

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Les challenges semblent nombreux sur ce projet. Quel &eacute;tait le plus gros d&eacute;fi ?

Axel Enthoven : &Ecirc;tre &agrave; la page, cr&eacute;er quelque chose qui est intemporel, d&rsquo;avoir quelque chose qui tient la route. Et il y a l&rsquo;&eacute;cologie qui joue &eacute;norm&eacute;ment. Il y a la qualit&eacute; des mati&egrave;res, la sonorit&eacute;, l&rsquo;&eacute;clairage. Mais disons que LE point fixe qui &eacute;tait fondamental, c&rsquo;&eacute;tait de garder cette notori&eacute;t&eacute; de confort, et d&rsquo;ambiance chaleureuse qui donne un moyen de voyage dans le futur.

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Comment percevez-vous le design des trains en 2021 ?

Axel Enthoven : En 2021, ce qui est le plus important, c&rsquo;est la stabilit&eacute; &agrave; grande vitesse. C&rsquo;est &agrave; dire que cela va devenir excessivement important dans le futur. Ensuite, il faut quand m&ecirc;me tenir compte que tous les probl&egrave;mes qu&rsquo;on a aujourd&rsquo;hui avec le Corona. C&rsquo;est le v&eacute;hicule qui est le plus appropri&eacute; &agrave; trouver des solutions. Aujourd&rsquo;hui, on peut facilement rafraichir l&rsquo;air int&eacute;rieur avec la technologie de l&rsquo;UVC. C&rsquo;est trois fois plus fort qu&rsquo;un banc solaire et cela tue tous les microbes, et les &eacute;l&eacute;ments qui provoquent le Corona. Le train a un grand avenir, un avenir international et on sent que les politiciens prennent tr&egrave;s au s&eacute;rieux les possibilit&eacute;s des lignes ferroviaires pour am&eacute;liorer la circulation sur rail.

Charles Bernheim : Chez Thalys, on a ajout&eacute; des si&egrave;ges, pour les rendre plus capacitaires, parce qu&rsquo;on sait justement qu&rsquo;il va y avoir du report de l&rsquo;a&eacute;rien vers le train, et on veut accompagner cette croissance de transfert &eacute;cologique. Un m&ecirc;me train va transporter plus de monde, mais avec moins d&rsquo;&eacute;nergie par passager et faciliter&nbsp;la reprise d&rsquo;un trafic, pour l&rsquo;instant a&eacute;rien, sur des courtes distances.

AxelEnthoven_SEB8608.jpg

Comment fait-on un train &quot;&eacute;cologique&quot;&nbsp;?

Axel Enthoven : L&rsquo;&eacute;cologie, c&rsquo;est premi&egrave;rement &ecirc;tre durable, donc avoir des mati&egrave;res qui tiennent longtemps. Un exemple frappant : un paquebot a une long&eacute;vit&eacute; de 50 ans, un train, environ de 50 &agrave; 40 ans. Ensuite, quand on fait une r&eacute;novation, il est clair qu&rsquo;on choisit des mati&egrave;res qui sont recyclables, des mati&egrave;res qui tiennent dans le temps, d&rsquo;une meilleure qualit&eacute; que dans le pass&eacute;. Il y a naturellement toujours des mati&egrave;res qui sont plus saines que d&rsquo;autres, mais il y a aussi toute la fabrication qui peut &ecirc;tre plus saine. Et Thalys a une philosophie pos&eacute;e sur l&rsquo;&eacute;cologie, aujourd&rsquo;hui, on ne peut plus rien faire sans y penser et prendre cela tr&egrave;s au s&eacute;rieux. Et enfin il y a aussi un choix d&rsquo;entretien. Ce sont ces 4 &eacute;l&eacute;ments qui aident &agrave; garder l&rsquo;&eacute;cologie d&rsquo;une mani&egrave;re qualitative.

Charles Bernheim : De mani&egrave;re plus technique, on a &eacute;galement remplac&eacute; les toilettes chimiques par des toilettes &agrave; eau claire, on a remplac&eacute; les n&eacute;ons par un &eacute;clairage &agrave; base de LED, on a &eacute;galement ajout&eacute; plus de si&egrave;ges, donc plus de passagers et une consommation de CO2 qui diminue. Et puis, il y a &agrave; la base, le choix en 2017 de r&eacute;nover nos trains. On aurait pu se poser la question d&rsquo;acheter de nouvelles rames. Mais &ccedil;a veut dire qu&rsquo;il aurait fallu mettre &agrave; la benne des rames d&rsquo;une vingtaine d&rsquo;ann&eacute;e. Hors, le mat&eacute;riel est con&ccedil;u, comme l&rsquo;a dit Axel, pour durer une quarantaine d&rsquo;ann&eacute;es. Donc en terme d&rsquo;&eacute;cologie, c&rsquo;est pas le bon choix, car on jette des mat&eacute;riaux qui peuvent durer. Aussi, au niveau du recyclage, on a des accords avec des partenaires en Europe, notamment italiens, ou comme Axel belges.

Classe Standard nouvele rame Thalys.jpg

Comment voyez-vous l&rsquo;avenir des moyens de transport d&rsquo;un point de vue &eacute;cologique ?

Axel Enthoven : Toujours utiliser des bonnes mati&egrave;res, qui tiennent dans le temps. Si ce n&rsquo;est pas le cas, voir si elles peuvent &ecirc;tre facilement recyclables, et si la fabrication ne pose pas de gros probl&egrave;me d&rsquo;environnement. Surtout,&nbsp;des mati&egrave;res nobles, on a le tissu, la moquette, le recouvrement de la toiture, les portes bagages, les &eacute;l&eacute;ments constructifs en acier ou en aluminium, et le synth&eacute;tique.

Charles Bernheim : Chez Thalys on utilise de l&rsquo;&eacute;nergie principalement verte. Globalement, on a aussi des syst&egrave;mes de certificats qui font que l&rsquo;on peut dire que Thalys utilise une &eacute;nergie &agrave; 100% verte. On a aussi des initiatives &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur de nos trains, notamment sur le recyclage des d&eacute;chets de restauration, supprimer tout ce qui est plastique, mais en plus de cela, limiter les emballages ou les choisir les plus recyclables possibles. On a toute une d&eacute;marche sur notre service de bar et de restauration sur ce sujet-l&agrave;.

Axel Enthoven : Ce qui est aussi important &agrave; mentionner, c&rsquo;est que c&rsquo;est un v&eacute;hicule qui passe par quatre pays, qui sont quand m&ecirc;me totalement diff&eacute;rents. Nous avons la chance d&rsquo;avoir un bureau multiculturel, avec beaucoup de nationalit&eacute;s, et de cr&eacute;er un style qui soit international. Parce que le v&eacute;hicule commence en France, passe la Belgique, la Hollande, l&rsquo;Allemagne, ce sont quand m&ecirc;me quatre pays totalement diff&eacute;rents d&rsquo;un point de vue culture, appr&eacute;ciations...

Charles Bernheim : En amont de l&rsquo;aide de Yellow Window sur plusieurs points, on a beaucoup interrog&eacute; les clients sur des d&eacute;tails. Par exemple, s&rsquo;ils souhaitent des si&egrave;ges en cuir ou non etc. On a fait beaucoup de tests clients qui ont aliment&eacute; le choix du design, dans les quatre pays.

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Il y a un crit&egrave;re&nbsp;qui revenait en particulier&nbsp;?

Charles Bernheim : Le confort des si&egrave;ges. Axel l&rsquo;a bien expliqu&eacute;, d&rsquo;une part, on une ergonomie des si&egrave;ges qui a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s travaill&eacute;e, et puis deuxi&egrave;mement, on a fait appel &agrave; un fabricant de si&egrave;ges qu&rsquo;on a particuli&egrave;rement s&eacute;lectionn&eacute; pour le confort du si&egrave;ge puisqu&rsquo;il avait quand m&ecirc;me r&eacute;ussi les si&egrave;ges des Thalys actuels. Apr&egrave;s, il y a des choses plus techniques, comme des prises USB, un wifi, qu&#39;on a d&eacute;j&agrave; depuis 2005, avec une installation compl&egrave;tement upgrad&eacute;e, ce qui fait qu&#39;aujourd&#39;hui on a un des wifi les plus performants. Et puis il y avait la volont&eacute; d&#39;avoir des &eacute;crans d&#39;information &agrave; bord, pour pouvoir informer les clients, notamment dans les situations perturb&eacute;es.&nbsp;

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Vous mettez ce projet en place alors que cela fait 1 an et demi que les voyages sont menac&eacute;s &agrave; cause de la crise sanitaire. Pourquoi ?

Charles Bernheim : Le Covid a bien s&ucirc;r touch&eacute; tout le monde, et chez Thalys on a &eacute;t&eacute; directement impact&eacute;. On a une reprise qui se fait progressivement, mais on s&#39;est pos&eacute; la question de la position &agrave; tenir, sur tous nos projets, et celui-ci faisait sens parce qu&#39;on sait que le voyage reprendra. Dans un train, on met plus de monde : cela a un sens &eacute;conomique, cela a un sens au niveau du d&eacute;veloppement du transport ferroviaire, et Thalys croit profond&eacute;ment dans l&#39;avenir du transport ferroviaire &agrave; grande vitesse. On imagine pas en 2030 encore beaucoup de monde prendre l&#39;avion pour faire Paris-Amsterdam ou Bruxelles-Asterdam. On a d&eacute;j&agrave; un partenariat avec KLM qui est destin&eacute; &agrave; favoriser le transport modal, donc on sait que le train a de l&#39;avenir, et que ce projet a de l&#39;avenir.&nbsp;

&nbsp;

De nouvelles destinations sont-elles pr&eacute;vues prochainement ?

Charles Bernheim : &Agrave; court terme, il n&#39;est pas envisag&eacute; de nouvelles destinations. Apr&egrave;s il faut savoir qu&#39;il y a ce projet exclusif de fusion entre Thalys et Eurostar qui est toujours d&#39;actualit&eacute;, et qui lui donnera encore de nouvelles perspectives de d&eacute;veloppement. C&#39;est un projet qui devrait se concr&eacute;tiser normalement avant la fin de l&#39;ann&eacute;e ou d&eacute;but de l&#39;ann&eacute;e prochaine. C&#39;est ce qui est annonc&eacute; pour l&#39;instant par les actionnaires.&nbsp;

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Pensez-vous que notre fa&ccedil;on de voyager sera &agrave; tout jamais chang&eacute;e par cette crise ?

Charles Bernheim : Ce qu&#39;on peut voir aujourd&#39;hui, c&#39;est qu&#39;on peut penser que la client&egrave;le &quot;affaires&quot; sera quand m&ecirc;me en retrait par rapport &agrave; avant, en revanche, on pense que la client&egrave;le &quot;loisir&quot; sera au moins aussi nombreuse, voire plus nombreuse. Il peut y avoir un changement, une r&eacute;orientation des voyages. Le t&eacute;l&eacute;-travail, certes, pourrait nous faire perdre des clients, mais invers&eacute;ment, il peut aussi permettre &agrave; des gens habitant &agrave; Bruxelles, tout en travaillant &agrave; Paris, par exemple, deux jours par semaine, de voyager diff&eacute;remment. Il y a des diff&eacute;rences qu&#39;on a encore du mal &agrave; appr&eacute;hender de mani&egrave;re structurelle, mais on les voit et on va les accompagner.&nbsp;

Pourquoi on va tous.tes vouloir voyager en Thalys à la rentrée ?

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